Rendu obligatoire depuis le 1er janvier 1992, https://www.dekra-norisko.fr/guides/histoire-et-legislation-du-controle-technique/l-histoire-du-controle-technique,id-1108 le contrôle technique rythme la vie de nos autos. Il a évolué au fil des années pour renforcer le nombre de points de contrôle lié à la sécurité et la pollution. Quelle est sa périodicité aujourd’hui ? Comment préparer son véhicule à sa visite technique ? Comment votre véhicule peut-il se retrouver en contre-visite ? Découvrez dans cet article toutes les informations utiles sur le contrôle technique.
Quelle est la périodicité du contrôle technique auto ?
Le premier contrôle technique pour les automobiles et les véhicules utilitaires doit être effectué au plus tard 4 ans après sa première mise en circulation. Ensuite, la visite technique devra être repassée au maximum tous les deux ans à compter de la date du précédent contrôle. Les véhicules utilitaires doivent également passer une visite intermédiaire un an après le contrôle technique.
Cette visite permet de contrôler la pollution émise par le moteur du véhicule. Elle concerne les véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes. Cela comprend les voitures de société disposant de 2 places au lieu de 5, telles qu’une Renault Clio ou une Citroën C3, et les fourgons. Pour savoir si votre véhicule doit passer cette visite intermédiaire, reportez-vous à sa carte grise. Les véhicules concernés porteront la mention CTTE, VTSU ou Deriv-VP dans la rubrique J1.
Lors de la prise de rendez-vous pour une inspection de votre véhicule, il faudra renseigner le carburant utilisé. Les véhicules fonctionnant au GPL nécessitent un contrôle spécifique pour ce type de matériel. Le contrôleur doit avoir une habilitation pour en effectuer le contrôle. Celui-ci sera sensiblement plus long que pour un autre type de carburant.
Comment préparer son véhicule à sa visite technique ?
Avant de prendre rendez-vous auprès de votre centre de contrôle technique, il faut vérifier l’état général de votre véhicule afin de minimiser le risque de contre-visite. Vous pouvez réaliser une partie de ces vérifications vous-même simplement ou bien confier cette tâche à votre garagiste qui effectuera un précontrôle.
Vous connaîtrez l’état général de votre véhicule avant l’échéance du contrôle technique. Cela va vous permettre de réaliser les réparations nécessaires pour que votre voiture puisse obtenir un contrôle technique valide. Voici une liste des points que vous pouvez contrôler avant de présenter votre véhicule à sa visite périodique :
- Fonctionnement de l’éclairage extérieur : feux de stop, feux indicateurs de direction, feux de position, feux de route … ;
- Usure des pneumatiques : la bande de roulement doit présenter au minimum une sculpture de 1,6 mm de profondeur, se référer aux témoins d’usure placés dans les rainures ;
- Plaques d’immatriculation : en bon état et correctement fixées, elles doivent correspondre à la carte grise du véhicule ;
- Ceintures de sécurité https://www.directgarantie.fr/securite-routiere/limportance-du-port-de-la-ceinture-de-securite-direct-garantie : enrouleurs opérationnels, ceintures et boucles en bon état permettant leur verrouillage ;
- Essuie-glace et vitrage : en bon état, sans fissure de plus de 30 cm hors champ de vision, balais d’essuie-glace opérationnel et ne laissant pas de voile après utilisation ;
- Carrosserie : tout doit être correctement fixé (rétroviseur, feux, pare-chocs …) ;
- Échappement : étanchéité des conduits d’échappement, fixation correcte et fumée ;
- Vitres et ouvrants : ils doivent pouvoir s’ouvrir et se fermer normalement ;
- Niveaux : huile, liquide de frein, liquide refroidissement et liquide lave-glace ;
- Concordance de la carte grise et du véhicule (numéro de série, type, carburant et numéro d’immatriculation).
Un précontrôle dans un atelier mécanique permettra de contrôler en plus l’état des suspensions, du freinage et de la pollution. Le contrôleur sera particulièrement attentif à tous les organes de sécurité (durites de frein, roulement, biellettes et rotules de direction …).
Comment votre véhicule peut-il se retrouver en contre-visite ?
Lors de son inspection, le contrôleur va vérifier votre véhicule conformément à la loi. Cette vérification de l’état général de votre véhicule porte sur 133 points. Il s’agit d’un contrôle visuel, assisté par différents appareils, portant sur la sécurité et le respect de l’environnement.
https://www.autosur.fr/reglementation-du-controle-technique
À la fin de l’inspection, le contrôleur établira son rapport sous la forme d’un procès-verbal. Si le véhicule satisfait aux différents points de contrôle, il portera la mention A pour Accepté. Le véhicule est donc conforme et pourra circuler pour une nouvelle période de 2 ans. De petites anomalies peuvent être constatées, mais elle ne donnent pas lieu à une contre-visite.
En cas de défaillances majeures, le procès-verbal portera la mention S. Celle-ci indique que le véhicule doit passer une contre-visite dans un délai de deux mois après le contrôle initial. Des réparations devront être effectuées avant de présenter le véhicule. Si le délai de deux mois est dépassé, le véhicule devra repasser un contrôle technique complet.
Pour qu’un véhicule présente une défaillance majeure, il doit présenter un défaut d’identification, un freinage inefficace, un problème de direction ou d’éclairage, un manque de visibilité, une usure prononcée des pneus, un défaut de suspension ou une carrosserie dangereuse pour les usagers (angle saillant par exemple).
En cas de problème grave, le contrôleur portera la mention R sur le contrôle technique indiquant une défaillance critique. Dans ce cas, votre véhicule est jugé dangereux et il ne pourra circuler que le jour même pour le déposer dans un centre de réparation apte à le remettre en état de circuler. Vous ne pourrez plus rouler avec jusqu’à ce qu’il passe un nouveau contrôle technique complet.
Plus rares, les causes d’une défaillance critique peuvent être une fuite excessive d’un liquide, une corrosion ou une déformation excessive du châssis, des ouvrants qui ne s’ouvrent pas ou ne se ferment pas, un très mauvais état de la carrosserie ou des trains roulants par exemple.
Le contrôle technique périodique permet de s’assurer que les véhicules en circulation sont conformes au Code de la route et ne présentent pas de danger pour les usagers ou l’environnement.